La génodique est une science qui étudie les effets de la musique sur les organismes vivants. Elle fut découverte par Joël  Sternheimer dans les années 70.

Spécialiste de physique quantique et artiste musicien, Joël Sternheimer est à l’origine d’une nouvelle science baptisée la génodique. Elle étudie les rapports entre la musique et les organismes vivants. Ses premières découvertes datent des années 70.

Ses travaux montrent qu’il est possible de soigner et renforcer les plantes ainsi que les animaux d’élevage en leur faisant écouter certaines mélodies. Les chercheurs continuent d’explorer les pouvoirs de la musique sur différents processus biologiques dans le but de proposer de nouvelles thérapies efficaces et non-invasives.

Les résultats très prometteurs obtenus lors d’expériences effectuées sur des dizaines d’espèces végétales et animales nous permettent d’espérer que peut-être un jour il sera possible de traiter les humains avec de la musique. Genodics vous raconte l’histoire de la découverte de la musique des protéines.

Particules et mélodies élémentaires

Après des études de mathématiques et de physique théorique en France, Joël Sternheimer part pour les Etats Unis dans le but d’approfondir ses recherches sur la physique des particules à l’université de Princeton. Élève de Louis de Broglie, prix Nobel de Physique pour ses découvertes sur les ondes de matière, il voit ses crédits de recherches réorientés par l’administration américaine. Alors que la guerre du Vietnam bat son plein, les américains souhaitent que le jeune chercheur travaille pour des laboratoires de recherche en armement.  Ne pouvant accepter de mettre la science au service de la guerre, Joël Sternheimer décide de rentrer en France pour s’adonner à sa deuxième passion : la musique. 

Pendant plusieurs années, il exploite ses talents artistiques. Il compose et interprète ses propres chansons sous le nom d’Evariste. Cela lui permet d’économiser suffisamment d’argent pour financer ses futures recherches. 

Baignant pendant de nombreuses années dans un atmosphère scientifique et musicale, l’artiste chercheur a une révélation : et si la matière était sensible à la musique.  Comme les sons, les atomes émettent des ondes. Il se pourrait donc que celles-ci correspondent à celles émises par des notes de musique. Il se met au travail dès les années 80. Avec des physiciens, des biologistes, des mathématiciens et des musiciens, il fait la découverte qui changera sa vie pour toujours : chaque particule de matière est associée à une gamme musicale.

La musique des protéines

Les conséquences de cette découverte sur le monde du vivant sont extraordinaires. Les organismes vivants produisent, détruisent, activent et inhibent sans cesse des molécules de tout genre  dans chacune de leurs cellules.  Une famille particulièrement importante de molécules dans les organismes vivants sont les protéines. Elles assurent toutes les fonctions métaboliques, physiologiques et garantissent ainsi le bon fonctionnement cellulaire.

En étudiant les vibrations des particules de ces éléments biologiques, Joël Sternheimer découvre qu’ils sont traversés par des fréquences harmonieuses. Ces ondes permettent aux différentes cellules de communiquer entre elles. À l’aide des équations de la physique quantique, il mesure ces diverses fréquences. Ses calculs mettent en lumière l’existence de ce qu’il nommera plus tard les “ondes d’échelles ». Celles-ci relient les différents niveaux d’organisation de la matière vivante et inerte.

A partir de l’année 1986, il étudie la synthèse des protéines. Les résultats de ces recherches attestent que les acides aminés qui composent les protéines émettent des signaux physiques. Chaque acide émet une onde unique dont la vibration correspond a une note musicale précise. Chacune des protéines, formées par une séquence particulière d’acides aminés plus ou moins longue, ressemble donc à une partition musicale inédite. Il est possible de reproduire ces mélodies sur un instrument de musique. 

Il existe autant de mélodies protéiques que de protéines. Les découvrir  fut la prochaine étape des travaux entamés par les chercheurs. Ces chants des protéines furent baptisés « protéodies ». Pour aller plus loin dans ses recherches, Joël Sternheimer se demande quels pourraient être les effets des ces protéodies sur les organismes vivants.

Les plantes écoutent et réagissent à la musique

Les expériences menées sur plusieurs espèces de plantes montrent qu’elles réagissent bel et bien à la musique. En fonction des protéines nécessaires à leur équilibre, les plantes, en écoutant les mélodies auxquelles elles sont sensibles, fabriquent  plus de molécules favorables à leur métabolisme et inhibent celles néfastes à leur santé. Ainsi, certains végétaux sont plutôt sensibles à des mélodies évoquant du Mozart, d’autres à du Beethoven ou du Chopin.

Ces découvertes sont une véritable révolution dans notre compréhension des organismes vivants et de la matière en général. La musique ne serait donc pas une activité exclusivement humaine, mais un art universel qui appartient au monde vivant et inerte dans son ensemble. 

La génodique est une véritable promesse pour les viticulteurs, les arboriculteurs, les cultivateurs et les éleveurs. Grâce à la musique, ils vont pouvoir produire plus et mieux dans le respect total de la planète et du vivant. 
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